25 juin 2019

suite

Elayna sauça un morceau de Khobz chaud et goûta du

          

bout des lèvres le jus de sauce légère et bien homogène de Mensaf. Dans un grand plat ovale porté par deux hommes, baignait dans leurs sucs des Shis Kebab, brochettes d’agneaux et des Shaklaf, cubes de viandes.

Tous apprécièrent un beurek, feuilleté à

                                    

l’agneau avec du  Mtabal, purée d’aubergines grillées et

de sésame. Adelyne préféra un Muttabal, caviar d’aubergines.

En ce qui concerne le vin, le traiteur avait proposé un choix de vin Libanais tel qu’un château Kefraya, Musar, Khoury, Ksara ou Nakad, mais son correspondant avait été trop optimiste pour la livraison, aussi Jean-Bernard déçu fut très inspiré  d’accompagner ces merveilleux et succulents mets, de champagne

                                 

MUMM cordon rouge brut.

Le match reprit. On coupa le son de la chanteuse libanaise fairouz pour la voix de Thierry Roland et Jean-Michel Larqué. On représenta de l’agneau découpé en fines lamelles avec du Mouloukhiyé, oseille et épinard, ou du Fuul, purée de fèves à l’ail assaisonnée de citron. Bertrand le pharmacien demanda, un arak. Le garçon serveur s’excusa de ne pas pouvoir lui servir l’alcool de raisin anisé qu’il voulait lamper à la façon du trou normand. Déçu il porta à ses lèvres la coupe de champagne, alors que David Trezeguet marqua le second but de l’équipe de France à la 68ième minute. Ce fut le délire sous la Caïd ale. Ils se levèrent et en profitèrent pour se délacer les jambes. La France avait un pied en 8ième de finale. Elayna se trouva face à un dilemme. Elle avait présumé des forces de l’équipe de France. Il fallait présenter une deuxième surprise. Elle allait y remédier. Il ne s’était pas passé deux minutes qu’un coup de poignard fut administré par l’arbitre du milieu de terrain, le mexicain Arturo Brizio Carter, à l’ensemble des concitoyens français, en expulsant notre meilleur joueur Zinédine Zidane qui avait essuyé ses crampons sur Fouad Amin, un joueur saoudiens. L’indignation passée, sur une   musiqe de Majida El Roumi, deux superbes créatures entrèrent et se déhanchèrent dans une danse du ventre endiablée et saccadée. Elles avaient le visage voilé et fortement grimé. Les deux danseuses portaient le même costume où sous les voiles transparents bleutées, on devinait leurs formes à demi dénudées. Après une exhibition improvisée qui déchaîna des paris entre les convives, Stéphane le notaire semblait avoir reconnu Elayna portant un Tanga pamplemousse, ce qui agaça visiblement Jean-Bernard, Muryelle se retira de la fête. Elle devait rejoindre la discothèque.