30 mai 2019

suite

Personne ne se servit de fromage. Jean-Bernard proposa un dessert, une crème fouettée aux amandes commandées chez leur pâtissier. Ils acceptèrent de bon cœur. Une fois savourée et avant le café ou une bistouille Jean-Bernard proposa.

  • Si l’on regardait les photos ?
  • Qu’elles photos ? s’informa Adelyne
  • Tout un porte documents que Muryelle a apportés. Rien que des photos de moi.

Jean-Bernard déposa le porte documents et l’ouvrit. Elayna et Adelyne se mirent à fouiller parmi les coupures de presses, les photographies, les documents, les magazines  et les trièrent par années.

  • Je ne vois pas la « Mondrian » dit Adelyne. C’est vrai que l’on n’a jamais nous mêmes trouvés une.
  • Si, dit Elayna, il en existe au moins une. Chéri, elle est dans notre chambre.

Muryelle regarda Jean-Bernard.

  • Je t’expliquerai lui dit-il, en se dirigeant hors de la pièce.

Il revint et remis le fameux objet à Adelyne qu’elle manipula avec délicatesse, tant le cadre du plus bel effet mettait en valeur le fameux cliché.

  • C’est admirable, s’extasia t-elle, puis soudainement elle examina, scruta minutieusement la copie, regarda Muryelle avec insistance et poursuivit. Vous ne trouvez pas que…
  • Oui, tout le monde s’en est aperçu. C’est à cause de cette ressemblance que sa mère a collectionné tout ce qu’il y a sur la table, dit Elayna.
  • C’est inouï, dit-elle.

Jean-Bernard debout entre les deux femmes avait pris

Le magazine Ciné revue de juillet 1957 et fit tomber une coupure de journal pliée en deux sur la table.

  • Qu’est ce que c’est, demanda Muryelle.