16 mai 2019

 

 

Elayna avait fini sa douche. Elle endossa un peignoir jaune pamplemousse, et se posta debout face à la vasque du lavabo blanc écru de la salle de bain. Elle fixait le miroir et vit dans son dos Jean-Bernard s’approcher. Elle ne se retourna pas. Il se posta derrière elle, glissa une main sous le peignoir et caressa un sein ferme. De l’autre main, il défit la cordelette retenant les deux pans du peignoir qui s’ouvrirent,  et l’ensemble glissa le long du  corps jusqu’à terre. Jean-Bernard se colla à elle, l’entoura de ses bras, lui effleura les mamelons des seins pointés de désir, et délicatement entreprit une caresse à laquelle Elayna n’avait jamais pu résister. Elle ondula harmonieusement des hanches et d’une main chercha la fermeture à glissière du pantalon, la fit glisser et invita le sexe en érection de son compagnon à se libérer d’un slip devenu gênant. Le sang de Jean-Bernard battait ses tempes et il ne pensait plus qu’à ce corps collé contre le sien, consentant, prêt à l’accueillir. En un tour de main il baissa son pantalon. Ses mains descendirent le long de ses flans, s’accrochèrent à la taille toujours aussi fine, la tira vers lui par les hanches pour que la chute de ses reins se cambrent. Elayna retint son souffle, s’arc-bouta, s’appuya les bras tendus sur le bord de la vasque, releva la tête, bomba la poitrine qui accentua magistralement la

courbure de ses reins.

Jean-Bernard la pénétra par à coup, sentant la gaine brûlante et douce se serrer autour de lui. Il resta immobile. Elayna lâcha un gémissement de plaisir. Il commença lentement à bouger en elle. Elle l’accompagna en reculant par de petits coups de reins, comme si elle voulait prendre son plaisir immédiatement et son orgasme se déclancha en quelques secondes sous les poussées rythmées. Elle se dégagea d’un mouvement, se retourna, faisant face à Jean-Bernard. Elle l’embrassa fougueusement et réalisa qu’il n’avait pas pris son plaisir. Elle se laissa glisser le long de son corps, délivrant mille baisers au passage des pectoraux, du nombril et à genoux, d’une main elle s’agrippa à la base de ses fesses et le l’autre entoura de ses doigts le membre de Jean-Bernard qu’elle dirigea avec la délicatesse d’un chat, vers sa bouche. Sentant son désir au bord du débordement, Jean-Bernard se retira. Il la prit par les aisselles, l’aida à se relever, la souleva pour l’asseoir au bord du lavabo et s’avança. Elle écarta les cuisses, l’enroba de ses bras, croisa ses jambes autour de sa taille, et il la pénétra. Son désir était tel que l’explosion inonda Elayna d’un immense rayon de bonheur.

  • C’est merveilleux, dit-elle.