4 février 2019


4 février 1945

Ouverture de la conférence de Yalta

Alors que la  guerre   n’est pas encore terminée, Winston Churchill Joseph Staline  et Franklin Delano Roosevelt se rencontrent sur les bords de la mer Noire en Crimée   , pour statuer sur le sort de l’Allemagne et du Japon après le conflit. Les Etats-Unis obtiennent l’appui de  l’URSS   pour vaincre définitivement les Japonais sur le front asiatique. Il est convenu que l’Allemagne sera démilitarisée et divisée en trois zones d’occupations   (plus tard la France obtiendra elle aussi une zone). Enfin, les trois puissances se mettent d’ accord   pour laisser aux pays européens libérés le choix de leur destin. Mais dans la pratique, les territoires libérés par l’Armée rouge   ne connaîtront pas d’élections libres (à l’exception de l’Autriche) et se verront imposer le communisme par Staline   . C’est d’ailleurs une des causes du déclenchement de la Guerre    froide.

Jacques Prévert – né le 4 février 1900

D’un naturel rêveur et passionné, jacques Prévert   décide d’abandonner l’ école à 14 ans. Il incorpore la marine en 1917 et développe alors un goût très prononcé pour la littérature  . Quelques années plus tard, la révolution surréaliste et non-conformisme    absolu qu’elle défend le séduisent. Il fréquente alors Robert Desnos Louis Aragon , Picasso et André Breton   mais ne participe pas activement à ce mouvement

Fête à souhaiter :Véronique

Elle essuya le visage du Christ sur le chemin de croix avec un linge qui garda l’empreinte de la Sainte Face.

Patronne des blanchisseuses.

Recette

Pâté de volaille en croûte

Pour 6 personnes : 400g de farine – 200g de beurre – 4 beaux blancs de poulet – 300g de porc maigre – 250g de chair à saucisse – 2 œufs – 3 feuilles de laurier – Noix de muscade râpée – 1 petit verre à liqueur d’armagnac – 1 pincée d’estragon en poudre – Sel et poivre.

Préparez la pâte, mélangez à la main la farine et le beurre. Faites un puits au milieu du mélange et versez un verre d’eau et une pincée de sel.

Pétrissez l’ensemble jusqu’à ce que la pâte devienne homogène. Mettez en boule et laissez reposer.

Coupez en morceaux les blancs de poulet, le porc maigre.

Placez-les dans un saladier et ajoutez-y la chair à saucisse, 1 œuf entier, le petit verre d’armagnac. Râpez un peu de noix de muscade, salez, poivrez. Mélangez le tout.

Etalez la pâte au rouleau en lui donnant une épaisseur de ½ cm environ. Prélevez-en un tiers.

Beurrez généreusement une terrine à pâté.

Garnissez ce récipient avec les 2/3 de la pâte, en appliquant bien à la main celle-ci sur le fond et les parois. Laissez dépasser un peu de pâte sur les bords. Piquez le fond en divers endroits avec une fourchette.

Garnissez la terrine avec la préparation porc-poulet, parsemez d’une pincée d’estragon en poudre, placez les 3 feuilles de laurier.

Le 1/3 de pâte restant va servir à couvrir ce pâté. Posez-le sur la viande en joignant soigneusement ses bords avec ceux qui dépassent de la terrine. Soudez bien avec le bout des doigts mouillés d’eau.

Cassez l’œuf restant, séparez le blanc du jaune, et badigeonnez ce dernier à l’aide d’un pinceau sur le couvercle ;

Mettez à four chaud et laissez cuire environ 1h1/2.

Laissez ensuite refroidir, démoulez et servez froid.

 

Ils contemplèrent un instant le ciel,

cherchant la grande ourse, mais le ciel s’obscurcissait de nuages en formation qui présageait une pluie certaine au levé du jour.  Elayna se réfugia dans les bras de Jean-Bernard, en proie à des tremblements dus à la fraîcheur de la nuit. Peu à peu elle se calma. Elle demeura contre lui, et son corps s’amollit. Elle fermait les yeux, comme dans un rêve. Jean-Bernard lui caressa le dos, elle frémit, s’appuya plus fortement contre lui. Il ressentit sa poitrine contre son torse. Il détacha quelques boutons de son bustier, l’écarta, dénudant les épaules qu’il picora de mille baisers. Elle se dégagea lentement, frotta son nez contre le sien et fougueusement l’embrassa à en perdre haleine. Par un pan de sa jupe, qu’il entrouvrit, découvrant une cuisse satinée par un bronzage parfait, il la caressa. Elayna trémoussa. Jean-Bernard entreprit de pousser plus haut ses caresses, mais elle se dégagea et murmura.

  • Pas ici mon chéri, viens j’ai froid, remontons

  • à la voiture.

Le véhicule de location était un petit break dit  « méhari ». Aussi, il ne voulait pour rien au monde, faire subir à l’amour de sa vie, dans un réduit aussi peu confortable, son élan.

  • Nous rentrons ! dit-il.
  • Si tu veux. On avisera sur place, rassura t-elle.