1 février 2019

1 février 1954

Hiver : l’appel de l’Abbé Pierre

Henri Grouès, plus connu sous le nom de l’abbé Pierre   lance un cri d’alarme contre la misère, sur  Radio Luxembourg (RTL). Cet appel à l’insurrection  de bonté » intervient juste après le décès d’une femme  , morte de froid dans la rue. Cette année-là, l’hiver est particulièrement rigoureux et s’apprête à faire d’autres victimes. Le fondateur d’ Emmaüs   incite tous les Français à recueillir les sans-logis chez eux, à donner des couvertures, de la nourriture et du temps afin de sauver la vie de dizaine de milliers de personnes.

Claude François – né le 1 février 1939  – mort accidentellement le 11 mars 1978 à Paris

D’un père chargé de la circulation maritime du  Canal de Suez Claude François   doit très vite quitter son pays natal avec sa famille  . La nationalisation du canal les contraint à l’exil.

 

Jean-Marie Périer – né le 1 février 1940

 

Jean-Marie Parrier a passé son enfance à Neuilly   , chez son père adoptif, le comédien  François Perrier  . Il commence sa  carrière de photographe  en 1956 comme assistant de Daniel Pilipacchi   , et travaille en parallèle pour la presse  ‘Jazz Magazine Paris Match )

 Fête à souhaiter : Ella

Morte en 1261, belle-sœur de Richard Cœur de Lion, Ella fonda à Laycook  une abbaye d’augustines dont elle fut la première abbesse.

La veille de la chandeleur, l’hiver passe on prend vigueur.

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Bon anniversaire Maman – tu aurais 95 ans

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Rond point des Conscrits – Réalisation Mick Micheyl

Le saviez-vous ?

Les conscrits

Jusqu’à une époque récente, tous les jeunes gens de 19ans devaient se présenter au chef-lieu de leur canton pour le fameux « conseil de révision ».

Même s’ils faisaient les braves, ils n’en menaient pas large : tous ces gars qu’on faisait défiler complètement nus devant une brochette de personnalités, habillées elles, bien entendu : les maires de la région, le conseiller général, des gradés en uniforme.

Pesés, toisés, examinés, en détail comme de vulgaires bêtes de foire, ils étaient déclarés « bons pour le service » ou «  refusés ». Ils pouvaient aussi être « ajournés », ce qui les obligerait à revenir l’année suivante.

Une fois cette corvée accomplie, les conscrits faisaient la fête pendant plusieurs jours, n’oubliant pas de rendre visite aux jeunes filles de leur « classe ».

Recette

Merveilles d’excideuil

Pour 6 personnes : 250g de farine – 2 œufs – ½ verre de lait – ½ sachet de levure – 1 verre d’huile – ½ citron – 1 pincée de sel – 1 bain d’huile.

Râpez le zeste du demi-citron.

Dans un grand saladier, mettez la farine. Faites un puits et cassez-y les œufs. Pétrissez bien le tout.

Ajoutez l’huile, le zeste du citron râpé, et une pincée de sel. Mélangez soigneusement puis versez le lait et la levure. Pétrissez jusqu’à obtenir une pâte souple qui reste encore un peu d’adhérente aux bords du saladier.

Mettez sur feu vif un bain d’huile et laissez chauffer.

Farinez une planche à pâtisserie, et étalez-y la pâte au rouleau en lui donnant une épaisseur de 3mn d’épaisseur.

Découpez dans la pâte, avec de petits moules de différentes formes, des morceaux de pâte.

Lorsque l’huile est bouillante, plongez-y les morceaux de pâte.

Laissez les petits gâteaux dorer, en les retournant à mi-cuisson (quelques minutes suffisent).

Sortez les « merveilles » avec une écumoire lorsqu’elles sont blondes à point, et laissez-les égoutter sur du papier absorbant.

Placez les petits gâteaux sur un plat de service, saupoudrez-les de sucre vanillé, et servez chaud.

 

Le final fut somptueux. Le port n’en finissait pas d’être illuminé, et l’on ce serait cru au beau milieu de la journée, tant la lumière des fusées était dense. Jean-Bernard avait pris dans sa main celle d’Elayna et la porta à ses lèvres. Elle accompagna le geste, et à la fin du baiser, elle manifesta subrepticement le désir d’en recevoir d’autres. Il se pencha vers elle, leurs nez se touchèrent à peine, et

leurs bouches se mêlèrent sous les applaudissements généreux, saluant la fin du feu d’artifice. Leurs amis se retirèrent et reprenaient leurs places autour de la table. Quand Elayna et Jean-Bernard firent leur entrée, Audrey suivie de la tablée, se levèrent et applaudirent. Gênés les deux tourtereaux rougirent à l’unisson.

Le café et les liqueurs, dites digestives, furent servis dans la closerie, dont une partie était recouverte d’une estrade devant une piste de danse.

Elayna, voulant se changer, demanda à Adelyne de l’accompagner et la « Mondrian » fut soigneusement rangée dans une housse de garde robes.

C’est dans une cohue indescriptible que Jean-Bernard alla au devant d’Elayna. Elle était vêtue d’un bustier transparent en mousseline floquée de motifs fantaisies en dentelles de couleur blanc écru, et d’une jupe beige très largement fendue sur le côté droit, donnant un esprit asiatique à l’ensemble.