27 janvier 2019

27 janvier 1794

La Convention impose la langue française

Sur une proposition du député Bertrand Barère, la  Convention  décide que le Français est la langue    obligatoire pour tous les documents publics : « Le fédéralisme et la superstition parlent bas-breton, l’émigration et la haine de la République   parlent allemand; la contre-révolution parle italien et le fanatisme parle basque. Cassons ces instruments de dommage et d’erreur. » Des professeurs de français sont dépêchés en  Bretagne en Alsace en Corse   et aux frontières espagnoles et italiennes.

27 janvier 1967

Mort du Maréchal Juin

A 78 ans, Alphonse Juin, dernier  maréchal  de France, s’éteint à l’hôpital du Val de Grace à Paris  . Il s’était notamment distingué à la tête des forces françaises libres d’ Afrique du Nord lors de la libération de l’Italie et du débarquement en Provence  de France en 1952 et membre de l’Académie Française  , ses obsèques donnent lieu à un grand moment de ferveur gaulliste et télévisée.

 Fête à souhaiter : Angèle

Née à Desenzano en 1474, morte à Bresciaen 1540, Angèle Merici lutta contre la dégradation des mœurs de cette époque et fonda les ursulines premières congrégation en Europe

Histoire

Un banc « baladeur »

 

Sous l’ancien Régime, les nobles d’un village avaient le « droit de banc ». C’est-à-dire la famille du château disposait d’un banc à l’église, placé bien en vue, près de l’autel. Ce droit venait du temps où le seigneur du lieu avait participé à la construction ou à la restauration de l’église. Mais parfois les relations entre le clergé et le seigneur étaient tendues, les différents se traduisaient alors, souvent, par des procès. C’est ainsi qu’en 1785, à Saint-Philibert-de Bouaine, paroisse située dans les Marches entre Bretagne et Poitou, le curé et des indifférents avec le seigneur de la Sécherie.

Pour montrer que le clergé est maître en sa paroisse, le curé et un prêtre qui avaient des intérêts dans l’église de Saint-Philibert-de-Bouaine aidés par quelques hommes enlevèrent le banc seigneurial, et le placèrent d’une façon provocante, près de la porte. Le curé eut même l’outrecuidance de proclamer que les places de ce banc, seraient vendues comme c’était l’usage. Colère du seigneur qui porta l’affaire devant le sénéchal de Rocheservière, juridiction dont relevait Saint-Philibert. Celui –ci condamna le prêtre fabricien de la paroisse et ses acolytes à 1000 livres de dommages et intérêts au profit des pauvres de la paroisse.

Recette

Matelote d’Anguille

Pour 5 personnes : 1 belle anguille – 150g de lard de poitrine – 150g d’oignons – 1 bouteille de vin rouge – 200g de champignons – 75g de beurre – 1 cuill à soupe de farine – 1 cuill à café de sucre – Croûtons – Thym – Laurier – Sel et poivre.

Epluchez les oignons, coupez en petits dés de lard de poitrine.

Dans une cocotte, faites revenir une noix de beurre les oignons et le lard à feu moyen.

Lorsqu’ils ont pris couleur, versez la farine, remuez bien et attendez que la farine roussisse légèrement.

Mouillez alors avec le vin rouge en grattant le fond de la cocotte, afin que le roux n’attache pas. Salez, poivrez, ajoutez le thym, le laurier et le sucre. Laissez mijotez ½ heure.

Coupez la partie terreuse du pied des champignons. Lavez-les, séchez-les. Fendez-les en quatre et faites-les revenir 3 à 4mn dans un peu de beurre. Réservez.

Après la ½ heure de cuisson de la sauce au vin, ajoutez les champignons et l’anguille que vous aurez fait dépouiller et couper en tronçons par votre poissonnier.

Laissez cuire le poisson environ 20mn dans la matelote.

Pendant ce temps, dans une poêle, faites frire quelques croûtons dans un peu de beurre.

Présentez les morceaux d’anguille dans un plat creux, sur les croûtons frits. Nappez avec la matelote.

Son visage rayonnait d’un bonheur naissant.

  • Ce n’est pas à moi que cela arriverait, murmura déçue Adelyne.

Jean-Bernard reprit une coupe de champagne, discuta de banalités avec quelques convives qui étaient tous des collègues de travail d’Elayna. Des directrices de grands magazines de modes, accompagnées de leurs photographes attitrés, des mannequins plus où moins en célébrités

Le photographe de presse people, gravait pour l’éternité le couple informel, dont la gent féminine était représentée uniquement et pour l’occasion par Elayna. Chacun voulait un souvenir de cette soirée. Jean-Bernard, ne se prêta pas à ce petit jeu, qui vexa Elayna.

Le maître d’hôtel annonça «  Madame est servie ».

L’assistance, dans un brouhaha impressionnant, se rua comme

une nuée d’abeilles sur un champ de tournesol, vers la salle à manger. Et comme si on allait choisir la meilleure fleur pour la butiner, les uns derrière des autres, dans une bousculade incalculable, on cherchait sa place. Après quelques minutes de tourniquet dans le sens d’un aiguille d’une montre, tous les convives, un homme, une femme , étaient placés, et attendaient debout les yeux rivés sur Audrey, qu’elle prenne place.