5 janvier 2019
Les 5 et 6 janvier
Ile de noirmoutier
- 1 500 prisonniers vendéens, dont le général Maurice Gigost d’Elbée sont fusillés après la bataille de Noirmoutier , sur ordre de la commission militaire Collinet mise en place par les représentants en mission Prieur de la Marne Tureau et Bourbotte malgré la promesse de vie sauve faite par le général Haxo
5 janvier 1889
Apparition du Hamburger
Pour la première le mot « Hamburger » est utilisé dans un jpournal de Washington . Il désigne un bifteck consommé en grande majorité par les immigrés allemands originaires de la région de Hambourg, d’où le nom « hambruger » Le hamburger sera adopté par l’ensemble de la population américaine au début du XXème siècle. Son mode de consommation changera: il sera préparé haché et agrémenté d’oignon et de poivre.
5 janvier 1757
Louis XV manque d’être assassiné Vers 18 heures, Robert-François Damiens tente d’assassiner le roi dans les jardins du château de Versailles avec un canif mais Louis XV n’est que légèrement blessé à l’épaule. Le meurtrier ne donnera aucune explication justifiant son acte malgré la torture . Condamné à la mort par écartèlement, il sera supplicié en place de grève durant toute la journée du 28 mars
Fête à souhaiter :SAINT EDOUARD
Nous fêtons EDOUARD et Eddy, mais aussi Ménas et Théodore. Edouard est un prénom typiquement anglais. Il enchaîne les succès du 11ème siècle à nos jours. Il signifie « le gardien des richesses» et cette promesse d’abondance captive quelques rois anglais. En France ses scores étincellent du 19ème siècle à 1940. Actuellement, son diminutif Eddy le devance.
Edouard le Confesseur fut le dernier roi à régner sur l’Angleterre (1042-1066) avant la conquête de ce pays par Guillaume de Normandie.
Histoire
Les ouvriers foulons – qui piétinaient nus les pièces de drap dans un mélange de glaise et d’eau chaude – commençaient leur travail au point du jour, « dès ce que l’on pourra homme cognoistre en une rue « et les maîtres « les tenaient si tard de leurs vesprées » qu’ils risquaient d’être assassinés en rentrant chez eux ils obtiennent en 1277, de ne plus travailler que jusques à soleil couchant
Dans le Limousin, une bonne ménagère doit essayer d’arriver avant les autres au point commun pour tirer le premier seau de l’Année ; un peu de pain blanc trempé dans cette eau fera pondre les poules.
Au Jardin.
En pleine terre à cette période de l’année se récoltent les épinards si l’on a eu soin de les couvrir en cas de neige.
C’est aussi l’époque de ramasser du persil, des mâches, des choux de Milan, des poireaux, des choux Bruxelles.
Pour faire de l’épinard un instant de bonheur (oui, de bonheur) c’est simple : il faut le cuire à la vapeur. Ça change tout.
Recette
Croûtes chaudes à la Germain
Pour 4 personnes : 2 tranches de jambon – 500g de champignons – ½ verre de vin blanc sec – ½ citron – 60g de beurre – 2dl de crème fraîche – 1 cuill à soupe de farine – 1 jaune d’œuf – 1 verre à liqueur de cognac – 4 croûtes de bouchées – Voix de muscade râpée – Sel et poivre.
Ôtez la partie terreuse du pied des champignons. Lavez-les, séchez-les, et détaillez-les en fines lamelles.
Dans une poêle, faites revenir les champignons avec une noix de beurre, ajoutez-y les tranches de jambon passées à la moulinette, ou hachées au couteau. Lorsque le contenu de la poêle a pris couleur, mouillez avec le vin le jus du ½ citron. Ajoutez la crème fraîche et un peu de noix de muscade râpée. Salez et poivrez. Remuez bien à la cuillère de bois, et laissez cuire 4 à 5 mn à découvert.
Dans une petite casserole, faites fondre le reste du beurre, ajoutez la farine, remuez et laissez blondir. Puis verser sur ce roux le contenu de la poêle. Ajoutez le cognac et, hors du feu, le jaune d’œuf. Remettez sur feu très doux 2 à 3mn, en tournant constamment à la cuillère de bois.
Dans un plat allant au four, disposez les croûtes de bouchées à la reine que vous aurez commandées chez votre pâtissier, et remplissez-les de la préparation. Mettez à four moyen une dizaine de minutes. Servir très chaud.
Un restaurateur du village avait compris l’intérêt de reprendre a proximité une ancienne grande bâtisse qui faisait autrefois office de bar café, laissé en désuétude, quand le conseil municipal, sur proposition de Jean-Bernard, avait décidé d’utiliser la grotte, après aménagement, comme lieu touristique. Le patron du bar, avait restauré la demeure en y adjoignant une salle de restaurant, dont les repas « nouvelle cuisine » étaient fort appréciés.
Jean-Bernard, rangea sa voiture sur le parking. Rapidement, avant que Elayna n’ouvre sa portière, il avait fait le tour du véhicule et d’un geste ferme ouvrit la portière.
- Mademoiselle …
Il se pencha avec toute la déférence qu’aurait eu un chauffeur de maître. Elayna eut un sourire devant autant de galanterie et prenant la main qui lui était tendue, elle dit :
- La dernière fois que nous sommes venus ici, tu as fait le même cérémonial. Est ce à dire, mon chéri, que tu manquerais d’imagination ? Ce n’est pas un reproche, s’empressa t-elle de poursuivre. Je suis tout à fait d’accord pour répéter l’histoire. L’avenir ne se puise t-il pas dans le passé ?
Ils se dirigèrent bras dessous, bras dessus, vers l’entrée principale du restaurant. Le patron les avait vu arriver et c’est avec plaisir qu’il les accueillit dans son établissement.
- Madame et Monsieur Géraud, je suis heureux de vous recevoir. Il y a bien longtemps. Je vous avais pourtant bien dit qu’ici, vous étiez comme chez vous.
- C’est très aimable.
- Vous voulez une table pour déjeuner ?
- Tout à fait. Mais avant, nous voudrions revoir la chambre que nous avons occupée la première fois que nous sommes venus. C’était pour la pendaison de la crémaillère.
- Un pèlerinage en quelque sorte ! dit l’aubergiste les yeux émoustillés. Vous aviez quel numéro de chambre ?
- La 18, dit Elayna.