14 décembre 2018

14 décembre 1939

Première de « Autant en emporte le vent »

Le film de Victor Fleming « Gone with the Wind » est projeté pour la première fois à Atlanta. Adapté du best-seller de Margaret Mitchell paru en 1936, « Autant en emporte le vent » est une fresque monumentale sur fond de guerre de sécession avec Vivien Leigh, Clark Gable, Leslie Howard et Olivia de Havilland. Le film deviendra très vite un monument du cinéma hollywoodien et donc international.

La création des communes le 14 décembre 1789, constitue un moment extrêmement important dans ce processus multimillénaire. En effet, l’Assemblée constituante crée par ce décret les conditions d’une vie municipale démocratique qui va largement contribuer à sa solidité institutionnelle et à la réalité populaire massive du processus révolutionnaire.

Elle s’appliqua à nommer à ces nouvelles subdivisions des noms de cours d’eau ou d’accidents géographiques, propres à marquer les mémoires et à faciliter leur situation géographique. C’est ainsi qu’en Poitou, le département dont le chef-lieu devait être Poitiers fut baptisé « Vienne », et celui de Niort devint « Deux-Sèvres », chacun du nom des rivières les traversant. Quand vint le tour du département qui devait avoir Fontenay comme capitale, il fut appelé « Deux Lays », du nom de ses deux plus important cours d’eau. MM.Bouron, député et Mercier, membre de l’administration départementale, forts laids tous les deux, s’opposèrent à cette appellation, y voyant le fondement d’une facile persécution. Les députés abandonnèrent le déplaisant calembour et trouvèrent une petite rivière,  la Vendée, dont ils empruntèrent le nom pour baptiser notre département, sans se douter qu’il deviendrait  si célèbre.

 

 

Fête à souhaiter : Odile

Alsacienne, elle naquit aveugle et son père, le comte Etih voulu la tuer. Sa mère Persinde, pour la sauver la confia à une servante qui la fit baptiser. L’eau versée sur son front toucha ses yeux et elle recouvra la vue. A cette nouvelle, son père se convertit. Odile fonda le monastère de Hohenburg dans le Bas-Rhin. (VII° siècle). Les Alsaciens se souviennent de cette histoire, puisqu’il se fabrique près du Mont Saint-Odile une eau de vie qui porte le nom de « larme de Sainte-Odile » et qui est une merveille.

Histoire

« Nous, évêque de Saint-Malo, attestons que ce jour, quatorzième du présent mois de décembre 1685, avons reçu l’abjuration qu’ont fait entre nos mains les cy après mentionnez de l’hérésie de Calvin et Religion prétendue réformée, sçavoir : ec. François de Ramesay, demeurant en la paroisse de Mouchan au diocèse de Luçon, mari de Marie Corbière. Ec, Jean de Ramesay et sa suite tentaient de rejoindre l’Angleterre pour fuir les dragonnades ».

Les remueuses :

Parmi les femmes attachées au service des nouveau-nés, «  la nourrice n’a d’autre fonction que de donner la téter à l’enfant quand on lui apporte, mais elle ne peut pas le toucher. Les Remueuses. Il y a des heures marquées pour remuer l’enfant, trois ou quatre fois dans la journée ; quand l’heure sonne, si l’enfant dort, on le réveille pour le remuer.

 

Epices :

Le poivre très demandé, faisait l’objet de nombreuses falsifications, au point que « quelques fripons y font entrer de la crotte de chien pulvérisée qui, par sa couleur noire, se confond avec le poivre. Au lieu de la graine des Moluques, le Parisien trompé mange de la merde de chien desséchée ».

Recette

Poissons au lait de coco

Pour 4 personnes : – 4 filets de poisson blanc – 1 boîte de lait de coco – 4 tomates – 1 oignon

Faire revenir les oignons   coupés fin dans une grande poêle antiadhésive.

Ajouter les filets de poisson   roulés sur eux-mêmes, les faire revenir doucement 5 à 6 minutes. Saler et poivrer.

Ajouter les tomates    coupées en petits dés. Cuire à feu doux 5 minutes.

Ajouter le lait de coco et le  curcuma   (facultatif). Laisser mijoter doucement 10 à 15 minutes sans remuer.

Elayna se fit remettre un livre et elle lu, Nous Deux, un poème de Paul Eluard.

« Nous deux nous tenant par la main

Nous nous croyons partout chez nous

Sous l’arbre doux sous le ciel noir

Sous tous les toits au coin du feu

Dans la rue vide en plein soleil

Dans les yeux vagues de la foule

Auprès des sages et des fous

Parmi les enfants et les grands

L’amour n’a rien de mystérieux

Nous sommes l’évidence même

Les amoureux se croient chez nous »

Elle se recueillit longuement et déposa, avant de se retirer,

une rose Pierre de Ronsard cueillit le matin, dans une corbeille en osier posée à même le sol. La famille fit de même, le Maire, le conseil municipal, le personnel de l’usine et tout le village défila religieusement à la queue leu leu, s’inclinant respectueusement et déposant indifféremment sur le cercueil ou autour de la corbeille débordante de roses, des tiges de différentes

fleurs de couleurs, ainsi que des branches de nielle pourpre, symbolisant une vive sympathie.

Un employé des pompes funèbres apporta alors un lecteur compact disc relié à deux enceintes, qu’il posa sur un des bancs de pierre. Elayna s’essaya et appuya sur la touche « play » de l’appareil et débuta un arrangement libre des

 

« Quatre Saisons de Vivaldi » interprété par la jeune et virtuose artiste, Vanessa Mae.