10 décembre 2018

10 décembre 1948

Déclaration universelle des droits de l’homme

L’ONU adopte la Déclaration universelle des droits de l’homme. Inspirée par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, ce texte a été essentiellement rédigé par René Cassin et John Peters Humphrey. Il énonce les droits fondamentaux de tous les individus, notamment celui de l’égalité à la naissance. La valeur de ce texte est avant tout symbolique, aucune institution n’étant en mesure de le faire appliquer.

10 décembre 1958

De Gaulle élu président de la République

Appelé à la présidence du Conseil au mois de Juin, De Gaulle a préparé la constitution de la Cinquième République selon les principes qu’il avait annoncé dans le discours de Bayeux. Lors des premières élections pésidentielles, il est élu avec un score de 78 pour cent par un comité de 80 000 grands électeurs.

Mardi 10 décembre 2013

La cérémonie officielle d’hommage a eu lieu au  FNB Stadium  ; elle débute à 11h00 heure locale (GMT +2). Des écrans ont été également installés dans les stades voisins d’Orlando et de l’Ellis Park  . Une centaine de chefs d’État et de gouvernement, et 10 anciens présidents y assistent mais la mobilisation populaire est moins importante que prévue avec environ 60 000 participants, chiffre assez éloigné des 200 000 personnes annoncées. La raison peut en être que la cérémonie ait eu lieu un jour de semaine non férié, alors que le pays est en période de vacances scolaires et que le système de transport en commun est défaillant. En outre, la dépouille du premier Président noir d’Afrique du Sud n’était pas présent dans le stade. La cérémonie est néanmoins marquée par la poignée de mains entre le président américain Barack Obama  et le président cubain Raül Castro

Fête à souhaiter : Romaric

Romaric ou Romary, fut membre de la cour de Clotaire. Il avait avant d’entrer dans les ordres et de fonder sur ses terres l’abbaye de Remiremont.

 

Histoire

La paroisse de la Bernardière eut de 1693 à 1728 un curé vraisemblablement plus qu’original : Guillaume Le Cerf. L’abbé Aillery raconte : «  Un jour, il alla au devant de son évêque avec ses paroissiens qui, sur son ordre, s’étaient tous munis d’un brin d’herbe qu’ils portaient à la bouche. Ainsi auprès de sa grandeur, il l’aborda en ces termes : «  Monseigneur, voyez quel peuple vous m’avez confié ; ils mangent tous de l’herbe ». Le prélat, ne trouva pas la plaisanterie de bon aloi et punit sévèrement l’original recteur… ». La punition fut un exil de neuf ans puisque l’abbé Le Cerf disparut en 1700 de sa paroisse pour n’y réapparaître qu’en 1709.

 

Un curé entreprenant – suite

Sa parfaite connaissance du département permit à Gilbert-Henri Herbert de conseiller à Napoléon de ramener la préfecture du département à La Roche-sur-Yon. Ce qui fut fait en 1804 ; Il n’oublia pas l’intérêt de ses paroissiens et joua de son influence pour que la route de La Roche à Beauvoir passe par.. Aizenay et non pas par Le Poiré-sur-Vie, comme prévu, bien que cette commune soit le siège du canton.

Napoléon avait une grande confiance en lui. Ne dit-il pas à ses ingénieurs « faites tout ce que dira cet abbé ». Honoré du titre de Pair de France, il refusa un évêché. Mais les vieux royalistes agézinates n’appréciaient guère le comportement de ce curé, si bien en cour impériale. Prenant leur revanche, après la démission de l’Empereur, le curé Herbert dut céder sa cure et se retirer à Maché, paroisse voisine. Un prêtre, curé-maire-pair de France, un cas exceptionnel.

Fin

Faire Godaille ou Chabrot.

La Godaille au pineau, c’est le chabrot au vin. Dans le reste de soupe encore tiède au fond de l’assiette, on verse la valeur d’un verre de pineau. On mélange légèrement la mixture et on boit le pineau ainsi réchauffé par la soupe, directement dans l’assiette. En Vendée, on peut également faire Chabrot avec du vin local. Pour peu que ce dernier soit comme suit : « Fiatte le palis de la goule ! Descend bien dans le l’jabot ! Vous met dau baume au thieur ».

 

Recette

Nems au bœuf

 Pour 4 personnes : 100g de bœuf haché – 1 poivron rouge – 1 poivron jaune – 150g de champignons de Paris – 100g de vermicelle de riz – 2 cuill à soupe d’huile – 1 bouquet de coriandre haché – 2 cuill à soupe de sauce de soja – 8 galettes de riz – 1 blanc  d’œuf battu – huile de friture – Sel et poivre.

Peler les poivrons, épépiner et émincer en lanières. Brosser les champignons et détailler en dés. Dans une terrine, mettre le vermicelle de riz, couvrir d’eau bouillante et laisser reposer 5mn. Egoutter.

Dans une poêle, chauffer l’huile, ajouter les lanières de poivrons, les champignons et la viande hachée, et faire revenir le tout. Ajouter le vermicelle de riz, la coriandre et la sauce de soja, saler et poivrer.

Etaler les galettes de riz, enduire les bords de blanc d’œuf battu et garnir de farce. Rouler fermement.

Dans une sauteuse, chauffer l’huile, ajouter les nems et faire frire jusqu’à ce qu’ils soient croustillants.

Servir très chaud accompagné de sauce soja.

Suivait en première ligne, deux femmes. Elayna et Muryelle. Elles étaient vêtues à l’identique, d’escarpins noirs, d’une jupe droite noire, d’un chemisier immaculé, d’une veste légère noire et d’une voilette en tulle noir moucheté, posée en garniture sur une énorme capeline qui dissimulait leurs visages encadrés de lunettes de soleil. Elles précédaient de deux mètres la famille de Jean-Bernard,

une rose Pierre de Ronsard à la main. Suivait immédiatement, le père et la mère du disparu, soutenus par leur second fils Cyril et sa famille, ses deux sœurs et leurs enfants, et un jeune homme d’une trentaine d’années, tenant par la main une adolescente adorable.

A quelques mètres, venait ensuite Monsieur le Maire et le conseil municipal  au grand complet. Puis Adelyne, l’amie et confidente d’Elayna, le personnel de l’usine qui s’était désolidarisé de Raoul Ganelon. Et tout le village.

Des photographes de presse, ainsi que la télévision régionale s’empressaient d’immortaliser l’enterrement de Jean-Bernard Géraud, mécène, partenaire privilégié et conseillé privé du premier magistrat, pour tout ce qui touchait la culture et le sport de cette petite ville où il faisait bon vivre.

En fait, les médias s’étaient déplacés pour deux raisons. La première, étaient les conditions abominables, atroces, épouvantables, horribles, à peine supportable dans lesquelles était décédé Jean-Bernard, sous les yeux de ses concitoyens. S’agissait-il d’un accident ou d’un suicide ?

La deuxième raison était que les deux femmes qui suivaient immédiatement le corbillard étaient connues.