4 décembre 2018

4 décembre 1960

Premier numéro de la revue « Hara-Kiri »Un nouveau magazine de bande dessinée réservé aux adultes apparaît dans les kiosques français. Mais dès le mois de septembre les premiers numéros d’ Hara-Kiri   avaient déjà été vendus uniquement par colportage. Volontairement provocateurs, les rédacteurs d’  » Hara-Kiri  » adopteront un sous-titre « journal    bête et méchant ». On y retrouvera des dessinateurs tels que Wolinski,  Cabu ou Reiser  

Le mardi 4 décembre 1804 (13 frimaire) n’est marqué par aucune fête. L’Impératrice, mal remise de l’éprouvante cérémonie du couronnement, en profite pour se reposer dans son appartement du rez-de-chaussée des Tuileries, avant de subir une nouvelle épreuve : assister à la distribution des Aigles aux députations de l’armée et des gardes nationales, pour laquelle ont été convoqués à Paris, des guerriers de toutes les provinces de l’Empire.

Guillery, gentleman cambrioleur – suite

Une autre fois, Guillery se présenta à la porte du château du sieur Le Geay, prévôt du Poitou en la paroisse des Essarts, sous le déguisement d’un poissonnier. Il fut reçut avec courtoisie, et but à la santé de tous, tandis que son cheval était placé près de ceux des archers du seigneur. La conversation tourna autour de Guillery dont on recherchait partout sa trace. On lui demanda s’il le connaissait et s’il l’avait rencontré. Il affirma qu’il l’avait rencontré une fois.

Ayant quitté le prévôt, il alla chercher son cheval et revint saluer la garde. Mettant son cheval au galop il cria à la garde «  Guillery vous salue bien ». Les archers se précipitèrent vers l’écurie pour partir à ses trousses, mais les soldats ne purent que constater que les chevaux avaient tous les jarrets sectionnés.

La légende raconte encore bien des aventures rocambolesques qui eurent pour environnement la région de Vouvant et de la Chataigneraie.

En 1608 le prévôt du Poitou mit tout en œuvre pour arrêter les complices de Guillery, puis lui-même fut retrouvé en Gascogne et conduit à La Rochelle, il y fut jugé et exécuté la même année. Son procès et sa légende ont inspiré bien des écrivains, et la chanson de Compère Guillery court encore dans les chaumières et se raconte aux veillées d’hiver.

Fin

Fête à souhaiter : Barbe – Barbara

Barbe

Elle était une jeune fille d’une très grande beauté que son père enfermait pour la protéger des hommes. Un jour qu’il était en voyage, elle se convertit et demanda aux ouvriers qui travaillaient là de construire une troisième fenêtre à sa chambre en l’honneur de la Sainte Trinité. Elle raconta sa conversion à son père qui voulu la tuer : alors par une intervention divine elle fut transportée dans une montagne où son géniteur parvint à la retrouver pour la conduire au tribunal qui la condamna à mort. Son père exigea d’être de bourreau de Barbe.

Patronne des pompiers.

Barbara

Les Barbara sont intuitives et rêveuses

Ah la Sainte Barbe ! Qui ne connait pas la Sainte Barbe…pompiers comme non initiés, tout le monde a déjà entendu parler de la Sainte Barbe.

Le 4 décembre, c’est la fête chez les pompiers. C’est un véritable temps fort de l’année, le moment où l’on se retrouve, non pas pour décaler, mais simplement pour partager un bon repas dans une ambiance de franche camaraderie.

Histoire

Le 4 décembre 1642, mourut à paris Richelieu, cardinal, ministre et évêque de Luçon. C’est en cette dernière charge qu’il réalisa un travail considérable en Bas-Poitou, intervenant en pleine période d’expansion du Protestantisme, il n’eut de cesse que de l’entraver, par l’ouverture de couvents, l’édition d’ouvrages et sa présence auprès de ses subordonnés.

Il favorisa la création du séminaire de Luçon en 1611 par Bérulle, « maître-à-penser » de la Contre-Réforme. En 1609 un petit séminaire avait déjà été ouvert à Mauléon sous ces auspices, par son ami, monseigneur d’Escoubleau du Sourdis.

Arquebusier

Du canon à main apparu vers 1460 et bientôt baptisé couleuvrine naquit l’arquebuse qui engendra à son tour le fusil, ainsi nommé en raison de l’analogie de son système de mise à feu avec le briquet du même nom.

 

Pianola

Le pianola est un piano mécanique à système pneumatique et bandes perforées. Le premier fut construit en France en 1863. Constamment amélioré, mais seulement à partir du XX°siècle, cet appareil représentait, dans les années trente, l’instrument de musique mécanique le plus élaboré. Nous n’avons que dix doigts. Avec le pianola nous disposons de 88 doigts mécaniques qu’une bande perforée nous permet d’utiliser à notre convenance.

De plus le jeu musical peut être modulé grâce à une série de boutons, de leviers permettant de régler tempo, dynamisme et d’actionner les étouffoirs.

 

Recette

Côtelettes de chevreuil

Pour 4 personnes :18 côtelettes de chevreuil – 1 c. à s. d’huile – 1 carotte   – 1 gousse d’ ail – oignon   – 1/2 l de fond de veau    – 10 cl de vin    d’Alsace rouge – 10 cl de  vinaigre  – 20 g de baies de genièvre – 30 g de beurre   – 40 cl de  liqueur  de genièvre – 5 cl de – crème fraîche – bouquet garni   – Sel et poivre du moulin
Pour la sauce : épluchez l’ail, la carotte et l’oignon. Coupez-les en petits morceaux. Concassez les baies de genièvre dans un mortier.
Faites revenir le tout dans une casserole avec l’huile. Salez, poivrez. Flambez avec la moitié de la liqueur de genièvre, ajoutez le vinaigre et laissez réduire d’un tiers. Mouillez avec le vin, laissez réduire de nouveau d’un tiers. Versez le fond de veau et ajoutez le bouquet garni. Laissez cuire 1 h à feu doux. Passez la sauce au chinois et réservez.

Faites revenir les côtelettes avec le beurre. Retirez-les de la sauteuse et réservez.
Dégraissez légèrement la sauteuse, puis déglacez-la avec la liqueur restante. Laissez réduire et incorporez doucement la crème fraîche. Ajoutez alors la sauce. Réchauffez-le tout rapidement.

Thierry Thiébeault  sauta de sa voiture, fit un signe au commissaire qui le rejoignit

au pied de la grande échelle.

Au bas le l’escalier, le commissaire et Thierry  Thiébeault se résignèrent derrière le capitaine des pompiers, un médecin, à escalader l’échelle pour arriver sur la plateforme. Ils arrivèrent après avoir enjambé la dernière marche et le palier de la nacelle. Le médecin fut le plus prompt à rejoindre l’élu de Angles. Après lui avoir administré les premiers soins, Thierry faisait crépiter son appareil de photographie.

– Ca va, dit le médecin, il n’a pas trop de bobo. Monsieur Gerhonteau s’en remettra vite.

En bas, une ambulance était prête à recevoir le blessé. Le commissaire et Thierry reprirent le même chemin qu’à l’aller mais à reculons.

Le médecin et un ambulancier prirent soin du blessé.

– Dès que j’ai fini ici, je viens te voir à l’hôpital, assura le beau-frère.

– Roger, tu préviens Bérénice et Ludivine, dit Jean après l’avoir remercié.

– Bien sûr, répondit-il.

– Je peux ? Une dernière ? demanda Thierry Thiébeault.

– S’il vous plait, dit le commissaire en signe de réprobation.

Jean Gerhonteau ferma un instant les yeux.

 

Thierry fit un gros plan du brancard soulevé par deux hommes et pria pour une seconde photo que le chef de la police soit dans son champ de vision.

– Jean, qui était dans l’hélicoptère ? S’excusa le commissaire.

– Un infirmier du C.H.D.

– Tu le connais ?

– Non.

– Et les autres ?

– Trois hommes, ils se prénomment, Bogdan, Freddy et Loïc.

– Tu as été mutilé ?

– Non pourquoi ?

– Qui  est le mort sur l’autre bloc ? demanda Thierry Thiébeault.

– Maître Kelvin Pervoneau, répondit Fleury qui revenait du sommet de la  «tour Daniel ».

– Qu’est ce qu’il fait dans cette histoire ?

– C’était l’avocat du roumain, le fameux Bogdan Milarescu du billet que vous aviez reçu.   J’en saurais beaucoup plus en fin de soirée après avoir interrogé mon beau-frère.

– Vous me tiendrez au courant commissaire ? Espéra Thierry.