2 décembre 2018
Journée Internationale pour l’abolition de l’esclavage
Sous l’égide du Ministère de la Culture en partenariat avec l’UNESCO, cet événement commémore la date anniversaire de l’adoption par l’Assemblée Générale des Nations Unies, de la Convention pour la répression et l’abolition de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui, le 02 décembre 1949.
Un combat de tous les jours
La célébration de cette journée, tout en s’inspirant de l’esprit de l’abolition de la traite des noirs, actualise le combat permanent contre toutes les autres formes d’esclavage moderne qui privent à de très nombreux êtres humains, leurs libertés et leurs droits les plus élémentaires à la dignité, au travail libre, à la vie tout simplement.
Guillery, gentleman cambrioleur.
Qui donc ce Guillery, si galant ?
Sa vie fait penser à Arsène Lupin, gentleman cambrioleur. L’histoire de ce Guillery a un fond historique qui remonte au temps d’Henry IV, mais au cours des années la légende s’est emparée de ce récit pour faire de Guillery un héros. Le terrain des exploits de ce Compère se situait entre Loire et Gironde, en particulier, dans les forêts et les terrains boisés. Il est difficile d démêler les légendes des faits relevant de la vérité historique.
On raconte qu’un jour Guillery, noble désargenté, circulait dans la région de Niort. Il rencontra un brave paysan qui partait à la ville pour plaider un différent avec un quidam. Guillery l’interpelle et lui fait cette remarque : « pour plaider, il faut de l’argent, beaucoup d’argent pour notaire et sénéchaux ? » Le fin laboureur sentant le voleur déguisé en homme de morale, s’exclame : « que non, je suis pauvre, je vais demander mon dû ! ».
Pas dupe Guillery avec malice lui fit le marché suivant : « prions Dieu de nous venir en aide et nous partagerons ses bienfaits ».
Fête à souhaiter : Viviane
Vierge romaine, fut arrêtée avec toute sa famille durant les persécutions de Julien l’Apostat, par le gouverneur de Rome. Elle fut fouettée jusqu’à ce que mort s’en suive.
Fée Viviane
Légende
Viviane vivant dans la forêt de Broceliande (dans laquelle vivent de nombreuses espèces féeriques comme les dragons), enleva le jeune Lancelot , alors qu’il était encore enfant, après la mort de son père le roi Ban de Bénoîc (mort de tristesse en apprenant que son royaume avait été brûlé par son ennemi Claudas de la Terre déserte). Elle l’emmena au plus profond d’un très grand lac duquel il crut ne jamais pouvoir ressortir, ignorant qu’il s’agissait là du « passage » obligé pour rejoindre le royaume merveilleux et caché d’ Avalon , l’île sacrée, ultime refuge de la tradition celtique. Dans d’autres textes, il ne s’agit pas d’Avalon mais du lac de Diane (cf. le Merlin Huth, roman du XIIIe siècle). Sa mère, la reine Hélène, se retira par la suite dans un couvent jusqu’à la fin de sa vie. Viviane enseigna les arts et les lettres à Lancelot, lui insufflant sagesse et courage, faisant de lui un chevalier accompli. Elle le mena alors à la cour d’ Arthur , à camelot t, pour y être adoubé, et le présenta aux Chevaliers de la Table Ronde , dont il devint le plus célèbre représentant.
Histoire
Henri Moncourrier, électricien de son état, abandonna vers les années quarante sa profession pur exploiter une autre énergie que l’électricité : doté d’un « fluide » par la nature, il s’établit à Saint-Gilles pour exercer l’activité de guérisseur. Il soignait ses patients, hommes et bêtes, par imposition des mains, sans ne jamais exiger aucun argent contre ses services. L’Ordre des médecins se désintéressa de son cas, mais il eut des fidèles bien au-delà des frontières du département.
Essieux
Les charrons devaient livrer des essieux ainsi définis « Souffisans, comme ils vorroient c’on les meist se ils estoinet charetiers » (comme ils voudraient qu’on leur en fournît s’ils étaient charretiers)
Recette
Soupe de Haricots au lard
Haricots ou fèves?
L’incontournable plat de « fèves au lard » du Québec n’est pas composé de fèves, mais bien de haricots blancs. Il existe de nombreuses variétés de haricots : rognons, rouges, pinto, adzuki, blancs, noirs, etc. D’un point de vue botanique, le mot « fève » ne s’applique qu’aux légumineuses du genre Vicia, dont fait partie la gourgane.
Pour 6 personnes : 200g de haricots – 200g de poitrine fumée – 1 carotte – 1 oignon – 2 gousses d’ail – 1 noix de beurre – 1 petit bouquet de persil – Thym – Laurier – Ciboulette – Sel et poivre.
La veille de la préparation, faites tremper les haricots une nuit dans de l’eau froide.
Le lendemain, mettez les haricots dans une casserole, recouvrez largement d’eau froide, salez au gros sel, et ajoutez les gousses d’ail, l’oignon et le bouquet garni. Portez à ébullition et laissez ainsi cuire à couvert 45mn.
Passé ce temps, égouttez les haricots, ôtez l’oignon et le bouquet garni, et passez les légumes à la moulinette pour les réduire en purée.
Mettez cette purée dans une marmite avec un bon litre d’eau, ajoutez la carotte coupée en fines rondelles, et la poitrine fumée détaillée en petits cubes. Salez très légèrement, poivrez, délayez soigneusement la purée de haricots dans le liquide, et laissez mijoter doucement à couvert environ 45mn.
Quand la soupe est cuite, incorporez-lui, hors du feu, une noix de beurre, ajoutez un fin hachis de persil et de ciboulette, et versez en soupière.
Servez immédiatement.
Pervonneau suivait de son arme les derniers soubresauts de l’hélicoptère ne parvenant pas à tirer une nouvelle fois.
Fleury commençait à perdre patience et il ne s’en fallu d’un rien pour qu’il fasse les sommations d’usage.
L’inspecteur hurlait à perdre haleine,
l’arme au poing et visait l’avocat qui finit par entendre l’injonction.
Par réflexe il se retourna.
A bout de force, pensant avoir assouvi ce qui le tenaillait et réalisant que sa vie ne tenait plus qu’à un fil, il se laissa glisser sur l’arme, garda l’index sur la détente, posa le menton au bout du canon, ferma les yeux et tira.
Fleury s’arrêta net à quelques pas de l’homme qui baignait dans une mare de sang. Il s’agenouilla, le retourna et reconnu à sa grande surprise Maître Kelvin Pervoneau.
Chapitre – 22
Lieu-dit La petite Chauvière.
Jean Gerhonteau reprit connaissance. La déflagration, le souffle de l’explosion dans le champ de luzerne voisin, de l’hélicoptère en flammes, l’avait secoué de tout son être. Il entendait que l’on s’affairait en contre bas. Il rassembla tous ses efforts et rampa vers la façade qui lui semblait être celle en effervescence. Une fois au bord, il réussit de la main droite à sortir un mouchoir de la poche de son pantalon qu’il agita dans l’espoir qu’on le remarque.
Fleury en tête de la petite troupe policière en tenue arriva dans l’ancienne salle des archives. Il enjamba le premier la fenêtre donnant sur le garde corps. Il aperçu à sa droite une silhouette accroupie mais surtout le fusil à lunette toujours pointé sur l’hélicoptère.
– Police, lâchez votre arme ! dit Fleury comme ultimatum.