9 novembre 2018

9 novembre 1991 mort de Yves montant

9 novembre 1989

Pour les Allemands, le 9 novembre rappelle tout à la fois l’avènement de la République (1918), le pitoyable «putsch de la Brasserie» (1923), la sinistre «Nuit de Cristal» (1938) et l’heureuse chute du Mur (1989).

 

 

Les peuples contre les dictatures

Dans la nuit du 9 au 10 novembre 1989, devant les caméras du monde entier, de jeunes Allemands de l’Est et de l’Ouest brisent le  Mur de la Honte qui divise Berlin depuis le 13 août 1961, prenant de court les dirigeants des deux bords.

Réceptifs à la politique de glasnost (transparence en russe) initiée trois ans plus tôt par le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev, les dirigeants hongrois ont été les premiers à soulever la chape de plomb communiste. Le 2 mai 1989, ils annoncent leur intention d’entrouvrir leur frontière avec l’Autriche.

Des centaines d’Allemands de l’Est se précipitent alors en Hongrie dans l’espoir de bientôt passer à l’Ouest. En septembre, ils sont plusieurs milliers à s’enfuir de la sorte.

 

 

9 /11/ 1952  Bon anniversaire papa. Tu aurais aujourd’hui 99 ans.

 

Fête à souhaiter : Théodore

Soldat de la légion romaine dont la conversion lui vaut d’être déchiré avec des ongles de fer tandis qu’il chantait sans s’interrompre « Je bénirai le Seigneur toujours et en tous lieux ». Il fut ensuite brulé vif en 306.

Décès du Général de Gaulle

Le 9 novembre 1970, comme à l’accoutumée, le Général entame une partie de patience. À 19 h 10, il est pris d’un malaise causé par une rupture d’anévrisme et meurt vingt minutes plus tard. La nouvelle n’est communiquée que le lendemain par une brève allocution télévisée du président Georges Pompidou. La mort de De Gaulle qui, selon l’expression de son successeur, laisse « la France veuve », est l’occasion de prendre la mesure du rôle qu’il a joué dans l’histoire de France et dans l’histoire de l’Europe et du monde. Ainsi, le lendemain du décès du général, le roi Baudouin 1er de Belgique vint personnellement, en compagnie de la reine et à titre privé, présenter ses condoléances à madame de Gaulle et à la famille. C’est que le roi tenait à manifester sa sympathie pour un homme qui, dans ses mémoires de guerre, s’abstint de condamner le roi Léopold III de Belgique lors de la capitulation de l’armée belge, en 1940. Le roi des Belges agissait aussi au nom des liens tissés, pendant la guerre, avec les Français libres du général de Gaulle, lorsque le gouvernement belge d’Hubert Pierlot et Paul Henri Spaak en exil à Londres fut le premier des gouvernements alliés à reconnaître la légitimité du Gaullisme, malgré les pressions anglaises. [64]

Les obsèques du général ont lieu à Colombey-les-Deux-Eglises en présence d’une foule nombreuse et d’une délégation des armées françaises, seule participation officielle autorisée par le général dans son testament. A Paris, de nombreux chefs d’États étrangers sont rassemblés pour honorer sa mémoire à Notre-Dame, tandis que plusieurs centaines de milliers de Parisiens remontent l’avenue des Champs-Élysées.

 

 

Recette

Foies de canard au porto

Pour 6 personnes : 750g de foies de canard – 250g de champignons – 1 zeste d’orange – 1 verre de porto – 50g de beurre – 3 cuill à soupe d’huile – 6 échalotes – Cerfeuil – Sel et poivre

Débarrasser les champignons de leur pied terreux, passez-les à l’eau courante, séchez-les sur du papier absorbant. Puis détaillez-les en lamelles.

Faites chauffer dans une sauteuse un peu de beurre et l’huile et mettez-y à dorer les champignons sur feu vif. Puis ôtez-les du récipient et procédez de même avec les foies que vous laisserez prendre couleur 7 à 8 mn. Salez, poivrez. Réservez avec les champignons.

Pelez les échalotes, hachez-les finement, et mettez à blondir avec 1 noix de beurre dans la  même sauteuse. Mouillez avec du porto, râpez un petit zeste d’orange et laissez mijoter 3 minutes.

Remettez alors les champignons et les foies dans la sauteuse, faites-les chauffer sans ébullition, et présentez dans un plat de service creux, après avoir ciselé un petit bouquet de cerfeuil.

J’avais beau dire que cette drogue n’était pas à moi, rien n’y a fait,  c’était bien ma valise.

– Comment tu t’en es sorti ? Je ne m’en souviens plus.

– C’est un homme qui m’a disculpé. Il était dans l’avion et il a dit qu’il avait vu un individu ouvrir

ma valise et y mettre un paquet.

– Et ?

– La police de l’aéroport, malgré ma situation professionnelle m’a demandé  comme caution une personne digne de confiance. Une sorte de garantie. J’ai pensé à vous. J’ai été relâché mais je restais à la leur disposition.

– Ensuite ?

– C’est un mois après, ici à La Roche, que j’ai été abordé par le même homme, qui m’a menacé de revenir sur ses déclarations et de s’en prendre à ma famille si je ne faisais pas ce qu’il voulait.

– Que voulait-il ?

– Il voulait la liste des personnes que vous appuyez pour la transplantation d’un foie.

– C’est tout ?

– Oui. Il s’occupait de tout. Comme vous passiez par moi pour avoir des nouvelles des personnes opérées, je vous passais la clinique, vous disant que c’était l’hôpital.

– Et tu touchais combien pour ton forfait ?

– Rien.

– Tu ne vas pas me faire croire cela ?

– Je vous assure. Rien. Vous savez, je suis bien content de n’avoir jamais reçu d’argent et que vous sachiez tout. Vous allez m’aider ?

– Je ne sais pas ! Lâcha sèchement Jean.