7 novembre 2018

7 novembre 1801    Volta présente sa pile électrique à Bonaparte.

Alessandro Volta fait, devant le général Bonaparte, à l’Institut, la démonstration de sa pile électrique. Bonaparte demande à ce qu’une médaille d’or soit décernée à l’inventeur, qui a répondu au général s’inquiétant de la place de Dieu dans l’expérience que Dieu n’avait pas été une hypothèse nécessaire. Il le fait comte et le pensionne. Les volts, unités de tension électrique, tiennent leur nom de celui de Volta.

 

6 au 8 novembre 1982

Tempête et inondations majeures sur le grand Sud

Cette violente tempête, accompagnée de très fortes pluies,  balaie l’Europe occidentale causant des destructions catastrophiques dans une trentaine de départements et de nombreuses victimes : en France 15 morts et 60 blessés, 12 morts en Andorre

Officieux

En novembre 1777, une ordonnance impose aux domestiques postulant pour une place de produire un certificat de leurs derniers maîtres On les accuse volontiers de se venger des reproches de toutes manières, notamment en cassant la vaisselle.

S’ils sont chargés des courses, ils détournent un peu de monnaie, ce que l’on appelait « battre du cabas au XV° et ferrer la mule au XVII° »

La révolution les rebaptisa « officieux »

7 novembre 1659

par le traité des Pyrénées, Mazarin obtient que l’Espagne cède ànla France notamment le Roussillon et une partie de la Cerdagne et de l’Artois. Pour sceller le traité Louis XIV épousera l’infante, fille de Philippe IV, Marie-Thérèse, dotée de 500 000 écus d’Or.

 

 Fête à souhaiter : Carine

L’église grecque fait mourir Carine, vierge et martyre turque, pour sa foi avec son mari et son fils.

Les Carine sont idéalistes et courageuses.

Légende

Quatre gentilshommes chassaient un jour de soleil étouffant entre Belleville et Dompierre. L’année avait été sèche et la fin de la journée les vit assoiffés sans rien pour les désaltérer. Il n’était, dans les environs, pas de fontaine qui ne fut tarie. Forts en peine, les chasseurs s’apprêtaient à prendre le chemin du retour le gosier sec, lorsque l’un de leurs chiens partit le nez au vent et les mena au centre d’une clairière qu’il gratta, faisant jaillir une source. Les quatre compagnons s’y abreuvèrent en compagnie de la meute et l’un d’entre eux s’écria : « grâce en soit rendue à la Vierge, cette source m’a rendu la vie ! ». Le ruisseau s’enfla et devint une rivière que l’on appelle « la Vie ».

Il y a 40 ans on détruisait le pont de la Chaume

 » Partout, on rattache les villes au continent avec des ponts. Nous, on nous les supprime « , s’exclamait un Chaumois, voici 30 ans. C’est que le 7 novembre 1978, le pont des Écluses, à la Chaume …

Contes & légendes. Le saviez-vous

La bague de la citoyenne – suite

De Jean Alesson

L’ex-vivandière avait acquis, depuis longtemps, de l’assurance, et avec ce don, l’art convoité de regarder un homme en face sans effronterie ni bravade. La fréquentation d’hommes d’esprit et bien élevés – il en existait-, l’avait faite femme. Aussi, s’amusait-elle de la sottise et de la fatuité des bons jeunes gens.

Lorsque nos deux incroyables furent en présence de la citoyenne, ils tirèrent au sort le premier qui devait offrir son présent. Un assignat fut lancé en l’air

  • Verso !

Et le verso gagna. Ce fut en faveur du muscadin à la bague trop large.

La citoyenne passa presque deux doigts dans l’anneau, puis se mit à rire, mais ce rire était nerveux et forcé. Loin de soupçonner le raffinement subtil présidant à cet hommage singulier, la jeune femme s’était froissée. Elle rendit la bague au muscadin en disant :

  • Oui, cela fera très bien au mufle d’un de vos taureaux. Et vous, voyons le vôtre, dit-elle au second jeune homme, déjà radieux de la défaite de son rival.

La bague de celui-ci cerclait à peine l’ongle de l’auriculaire.

 

  • Ah ! Vous, vous n’êtes pas poli non plus : ou vous avez voulu faire des économies, ou votre intention consiste à me rappeler que mes doigts sont un peu épais, ce qui est juste.

Les pauvres jeunes gens interdits et incompris avaient aux yeux des larmes de rage, Sambre-et-Meuse s’en aperçut.

  • Vous êtes des enfants, leur dit-elle, vous n’avez pas compris. La bague désirée m’a été apportée ce matin par mon troisième amoureux, le citoyen conventionnel que vous connaissez, et cette bague, la voici :

Elle montra une alliance.

Fin

Recette

Darnes de saumon Halifax

Pour 4 personnes : 4 tranches de saumon frais – 80g de beurre – 2 carottes – 1 oignon – 1 branche de céleri – 1 bouquer de persil – 1 verre de vin blanc sec – 1 cuill de farine – 2 jaunes d’œufs – 1 citron – 1 bouquet garni – Sel et poivre.

Préparez un court-bouillon avec 2 verres d’eau, 1 verre de vin blanc sec, 1 bouquet garni. Salez, poivrez, et laissez frémir le liquide 10mn.

Pendant ce temps, épluchez les carottes et l’oignon, et coupez-les en fines rondelles. Epluchez la branche de céleri et détaillez-la en petits tronçons.

Mettez les tranches de saumon dans le court-bouillon, laissez-les cuire doucement une dizaine de minutes et refroidir le liquide.

Faire fondre le beurre dans une casserole, et jetez-y les légumes à suer à petit feu quelques minutes. Lorsque les légumes ont blondi, ajoutez la farine en pluie, tournez quelques instants à la cuillère de bois, puis mouillez avec 1 bon verre prélevé dans le court-bouillon. Laissez cuire 15 mn après avoir salé et poivré.

Battez les deux œufs dans un bol, ajoutez le jus de citron. Quand la sauce a cuit le temps convenable, ajoutez-lui hors du feu les jaunes battus, remettez sur feu très doux 2 à 3 mn en tournant constamment.

Dressez les darnes sur un plat de service chaud, entourées de pommes de terre cuites à la vapeur et de petits bouquets de persil. Nappez légèrement le poisson de sauce et présentez le reste en saucière.

 

Le manège ne dura que quelques minutes. Le messager repartit,  l’homme remonta dans le camping-car et ouvrit devant ses coreligionnaires  l’enveloppe qui  détenait trois billets pour Cork, trois passeports avec une liasse de billets.

Le chauffeur sortit du camping-car avec les trois hommes et sur le macadam du

                                   

port de ferry breton, il les laissa à leurs tristes sorts. Sans aucun élan de solidarité il  repris la route. Naturellement, Jean Gerhonteau pensa que  l’épopée ne pouvait se terminer là.

Commençait une nouvelle filature. En suivant cet homme il allait sûrement savoir en restant à ses trousses,  où ses complices immondes habitaient. Ce qui était certain s’est que son secrétaire avocat de la cellule du parti n’était qu’un sous-fifre.

Jean Gerhonteau en savait assez. Il retourna sans perdre un instant à Angles. En cour de chemin, il se demanda  si le camping-car reprendrait le même et fastidieux chemin ou regagnerait-il Lyon par Paris.

Chapitre – 18

La Roche sur Yon.

Le lendemain de son retour de Roscoff, Jean Gerhonteau arriva le premier à la permanence du parti. Kelvin  Pervoneau arriva vers onze heures, égal à lui-même. Rien ne laissait transpirer qu’il faisait parti d’un odieux trafic d’organes. Une fois dans son bureau, l’adjoint à l’Action Solidaire de la ville de Angles rehaussa son fauteuil, retira les deux chaises qui faisaient face au bureau pour ne laisser qu’un fauteuil club  puis, il appela son secrétaire. Jean de son fauteuil dominait la situation.

– Tu n’as rien à me dire, poursuit le responsable du parti.

– Pour la réunion de ce soir ? répondit Pervoneau. Elle aura lieu au  Café des Arts   à Beaulieu sous la Roche.

– En quel honneur ?

– C’est le conseil de cette nouvelle association qui l’a souhaité. Nous serons ses invités.

– Ce n’est pas une mauvaise idée. Les réunions à la permanence ce n’est plus

ma tasse de thé. Rien ne vaut discuter autour d’une bonne cuisine.

– Alors ?

– Ce n’est pas de cela que tu dois me parler. C’est un tout autre sujet, relança Jean.

– Je ne vois pas.

– Je vais te mettre sur la voie. Monsieur Bideau t’adresse ses amitiés et toute sa reconnaissance.

– C’est très aimable à lui, répondit l’avocat sans sourciller.

– C’est tout l’effet que cela te fait

– Je devrais …

– Ecoute, cesse de faire l’idiot. Je sais tout de ton trafic derrière mon dos.

– Quel trafic ?