6 novembre 2018

 

Boire et manger

Sans rien absorber, l’homme résiste 20 jours.

Un cheval peut vivre 25 jours sans manger, à condition de boire, sinon, il ne tiendra que 17 jours. S’il mage et ne boit pas, il mourra au bout de cinq jours.

Le chat, qui est sensé détenir neuf vies, ne résiste que de 15 à 20 jours à l’inanition s’il est abreuvé.

Un chien peut supporter 30 jours de privation de nourriture en buvant, sinon, il meurt après 20 jours.

Le lapin, 14 jours, le pigeon, 10 jours, le cobaye, 6 jours et le moineau seulement deux jours.

Ces chiffres ne sont bien entendu qu’approximatifs et il est déconseillé de vouloir vérifier.

6 novembre 1956
L’expédition de Suez tourne au fiasco

Le 6 novembre 1956, à minuit, prend fin l’expédition de Suez. Les parachutiste français et britanniques doivent cesser le feu quelques heures à peine après avoir sauté sur le canal et défait les troupes égyptiennes.

Imposé par les Soviétiques et les Américains, ce cessez-le-feu sonne pour la France et la Grande-Bretagne la fin de l’ère coloniale et la fin de leur influence au Moyen-Orient. Il annonce aussi l’émergence du tiers monde et des pays arabes ainsi que l’intervention des États-Unis dans la politique moyen-orientale. Un demi-siècle après, celle-ci est plus que jamais d’actualité.

6 novembre 1455

Tout le matériel topographique de Gutenberg est saisi Fuchs, son associé, lui a intenté un procès pour obtenir le remboursement d’une dette. Gutenberg parviendra néanmoins à fonder une nouvelle imprimerie.

 

 

 

 

 Fête à souhaiter: Bertille

Bertille fut abbesse du monastère de Chelles (77) au VII°siècle.

Les Bertille sont dynamiques et fines

Le vent de novembre arrache la dernière feuille

Histoire

Ce sont des moines qui déboisèrent la Vendée, comme presque partout d’ailleurs, pour apporter les bienfaits de l’agriculture ou chasser le paganisme qui s’y réfugiait.

Curieusement, ce sont aussi des religieux qui participèrent au reboisement un peu plus tard.

Au retour des croisades, les ordres militaires et hospitaliers, enrichis par les donations, organisèrent leurs propriétés en commanderies.

En Vendée elles furent nombreuses, (Billy, Borgneuf, Féolette, Les fossés-Châlons, les Habites, Launay).

Veneurs passionnés, les moines soldats, protégèrent leurs bois.

Contes & légendes. Le saviez-vous

La bague de la citoyenne – suite

De Jean Alesson

Enfin ils décidèrent l’un, d’offrir une bague trop étroite, l’autre, de faire présent à la citoyenne d’une bague large.

–          Offi d’une bague trop étroite, disait le premier : c’est pouver à Fleu-de-Printemps qu’on a emaqué la finesse de ses doigt ».

–          Padon, padon, répliquait le second, pésenter une bague top lage, c’est eséver à la belle des belles un triomphe en founissant la peuve que son doingt est encoe plus fin qu’on ne l’avait vu.

Et tous deux, ravis de la découverte, absolument sûrs de la victoire, se dirigèrent avec rapidité du côté du Palais-Egalité. Ils firent leur emplette dans les rudes conditions prévues, puis allèrent dîner gaiement. Après le repas, qui avait coûté cinq cents livres en assignats, ils s’engagèrent dans la rue de la Nation (rue de Richelieu) en frappant le sol de leurs cannes torses, et fredonnant une vieille ronde bretonne, très bas, de peur d’être entendus par un ex-sans-culotte.

Enfin, ils parvinrent à la maison de la citoyenne. Ils ne chataient plus, leurs cœurs battant trop forts.

La coquette les attendait. Son appartement, orné de milles fantaisies féminines, était joyeusement illuminé : les couleurs du cadre avaient été choisies et disposées de façon à rehausser la beauté de la reine et troubler quiconque en apercevrait les éductions.

Très brune, le corsage opulent, la belle Sambre-et-Meuse portait une tunique orange qui donnait aux chairs des bras et des épaules une vigueur de ton capiteuse et caressante : la jupe fendue sur le côté, suivant la mode, laissait entrevoir  à chaque pas une jambe que Prudhon eût voulu signer.

A suivre

Recette

Tomates farcies maigre

Pour 6 personnes : 6 belles tomates – 1 oignon – Thym et laurier – 6 œufs – 150g de champignons – 1 noix de beurre – 1 gousse d’ail – Persil – 2 échalotes – 1 petit verre de lait – Un peu de mie de pain – Chapelure – Sel et poivre.

Lavez les tomates, séchez-les. Otez au couteau une petite rondelle du côté de la queue, de façon à former une ouverture. Videz les tomates avec une petite cuillère, en ayant soin de ne pas les crever. Réservez la pulpe ainsi extraite.

Dans une casserole, versez la pulpe et ajoutez 1 oignon haché, un brin de thym et une feuille de laurier. Salez, poivrez. Faites cuire à petit feu afin que le mélange réduise.

Faites durcir les œufs. Réservez-les.

Lavez les champignons, coupez les pieds terreux, et faites-les blanchir 2 à 3 minutes dans une petite casserole avec une noisette de beurre 4 cuillerées d’eau salée additionnée de quelques gouttes de jus de citron.

Préparez la farce maigre en mélangeant la purée de tomates et d’oignons avec les œufs écrasés, les champignons coupés finement en lamelles, les échalotes, la gousse d’ail et le persil haché fin. Ajoutez-y un peu de mie de pain trempée dans du lait.

Farcissez les tomates avec cette préparation et rangez-les dans un plat beurré.

Saupoudrez avec un peu de chapelure et mettez à four chaud ¼ d’heure environ.

 

Pensant que les individus reprendraient la route au petit matin, mais à quelle heure ? Jean Gerhonteau  décida  de prendre une chambre dans un hôtel. Il s’adressa à une Bellachonne qui lui recommanda une chambre d’hôte

– Vous verrez vous y serez très bien et puis Madame  Odile est une passionnée de peinture. Si vous avez le temps demain, allez visiter son atelier, renseigna t-elle.

Il dîna, puis passa avant de regagner sa chambre  devant L’ancien séchoir à peaux du XVesiècle.

Bellac était autrefois la capitale de la tannerie.

Il  appela sa femme à Angles avant de se coucher et

 

avoir mis le réveil intégré au poste de télévision sur cinq heures.

A l’heure dite, le petit déjeuner très copieux ingurgité,  il se pressa pour regagner le terrain de camping.

Le camping-car était encore là. C’est à sept heures qu’ils reprirent la D951.  Passé Confolens, Civray, Melle, ils prirent l’A83 à Niort.

Plus ils avançaient, plus ils s’approchaient de la Vendée, mais ils ne firent que passer par le département.

Mais où allait le camping-car ?

A Nantes, les deux véhicules se retrouvèrent pratiquement en centre ville. Le chauffeur stationna près de la gare et s’éclipsa à pieds. Jean Gerhonteau suivit l’homme qui entra dans la première pharmacie et ramena de quoi soigner les trois diminués. Ils repartirent deux heures plus tard et tout le petit monde se retrouva sur la N165 en direction de Quimper.

Il était déjà seize heures. Comme la veille le chauffeur de la chevauchée chercha un emplacement.  C’est au camping municipal du lac de Savenay qu’ils passèrent la nuit.

Jean Gerhonteau coucha à l’hôtel.  Même scénario. Il se leva à cinq heures bien que la veille le camping-car était parti à sept heures. C’est à quelques minutes près que le convoi repris la route. La deux fois deux voies les amenèrent à Vannes, Lorient, Quimper, Châteaulin.

Avant Brest, au Faou,  ils roulèrent sur la D18, passèrent Sizin, Landivisiau et c’est vers quinze heures que le camping-car suivit de près par Jean Gerhonteau arrivèrent à Roscoff. Sur le quai des départs  des ferry pour l’Angleterre, le chauffeur téléphona d’un portable, hors du véhicule, puis s’assied sur le marche pied de la porte latérale et attendit. Vingt minutes plus tard, un homme arriva en voiture. Sans hésitation,  il se dirigea vers le camping-car, remit  au vu de tous, une enveloppe contre une autre enveloppe.