1 octobre 2018

Les Romains et les Grecs fêtaient en Octobre le dieu des vendanges, Bacchus ou Dionysos. Chez lz Gaulois, octobre était le mois des du déclin, parce que les jours raccourcissent, ou le mois des glands. Charlemagne l’appelait mois des vendanges ou mois de la chasse. Dans le calendrier républicain, il correspond à vendémiaire (de vendemia, vendange )

Pour réglementer la durée du travail, le Moyen-Age avait divisé l’année en deux périodes : le carême, saison des jours longs et le charnage, saison  des jours courts. Le charnage allait » de saint Rémy fêté le 1er octobre  et actuellement le 15 janvier Carême-Prenant »


1 octobre 1684

Mort de Pierre Corneille

Le poète et dramaturge français meurt à Paris  à 78 ans. D’abord  avocat à Rouen, sa ville natale, il écrit sa première comédie, « Mélite », en 1629. Il vient s’installer à Paris pour y écrire.  Richelieu le remarque et l’intègre dans un groupe de cinq auteurs chargés de rédiger des tragédies  et des comédies imaginées par le cardinal lui-même. Grâce à lui, Corneille  perçoit une pension. Son oeuvre la plus connue est la tragi-comédie  » Le Cid », écrite en 1637


1 octobre

La couleur arrive sur les écrans de télévision français

A 14h15, la télévision en couleurs  fait ses débuts officiels en France. Le premier reportage diffusé pour cette inauguration   est réalisé par Alexandre Tarta et commenté par Pierre Tchernia : il  montre  un largage de parachutistes. Le procédé SECAM (Séquentiel  Couleur A Mémoire) dû à l’inventeur Henri de France fut présenté officiellement en 1959. Aux Etats-Unis, les premières  émissions de  télévision couleur  sont diffusées depuis 1954. En Europe  , c’est l’Allemagne de l’ouest qui a ouvert la voie à partir du mois d’août. Lorsque la couleur  est mise en service en France, seuls 1 500 téléviseurs  couleurs  sont en service.

 

Fête à souhaiter : Ste Thérèse de L’Enfant Jésus

Née à Alençon dans l’Orne, le 2 janvier 1873, fut élevée dans une famille très pieuse. Elle entra au Carmel de Lisieux à 15 ans et y décéda neuf ans plus tard, victime de la tuberculose. Elle ne fit rien d’extraordinaire de son vivant mais des miracles, des guérisons, des conversions survinrent grâce à son intercession.

 

En Octobre, courts rameaux donnent longue vendange.

Histoire

« Le premier d’Octobre mil troys centz soyxante et un, vint monseigneur Jehan Chandos, lieutenant du roy nostre sire : en sa compagnie, messire Richard Totesham et messire Guilleame de Seris, devant Fontenay-le-Comte à la poutre de Beauregard : et illee estoit : messire Loys de Harecort, vicomte de Châtellerault et messire Guichard d’Angle, commissaire de part le roy de France, a bailler et délivrer la dite ville, chastel et appartenances, au roy d’Engleterre notre sire ou à ses députés ».

Le Poitou de par le traité de Brétigny (8/5/1360) signé après la défaite et la capture du roi de France Jean  le Bon à Poitiers, était tombé sous la domination anglaise. Il y resta, ainsi que tout le sud-ouest du royaume, jusqu’à la reconquête à partir de 1372.

A propos de la chasse

 Le choix d’un bon fusil, car il importe peu qu’il soit beau, est d’une importance capitale. Il ne met pas seulement en question la mort du gibier, mais la vie du chasseur. On ne doit pas faire l’emplette d’un aussi dangereux engin comme on fait celle d’un bilboquet.

Il faut qu’un fusil aille à celui qui doit s’en servir, comme un pantalon de bonne coupe va à celui qui le porte. C’est dire, en poussant la comparaison jusqu’au bout, que le fusil idéal pour un chasseur doit être fait sur mesure. A l’amateur qui recule devant une semblable dépense, l’épreuve du fusil articulé n’est pas moins utile : elle permet à l’armurier de choisir parmi les armes de série qu’il a en magasin , celle qui conviendra le mieux à son client, comme pente, longueur de crosse et « avantage ».

 

Pour chasser agréablement, chassez en nombre : pour chasser fructueusement, chassez à deux : pour bien chasser, chassez seul.

 

S’il y a trois choses, dit un vieil adage, qu’un chasseur ne doit jamais prêter : Sa pipe, son fusil et son chien.

C’est surtout vrai pour son chien. Ne prêtez jamais le vôtre avant qu’il soit mûrement confirmé dans son dressage, c’est-à-dire avant qu’il ait quatre ou cinq ans au moins. Celui à qui vous le confiez, si bon chasseur qu’il puisse être, n’a ni vos méthodes ni vos habitudes et ne connaît pas l’animal comme vous : le chien ne le connaît pas davantage. Les malentendus sont inévitables et votre compagnon vous revient gâté.

 

Lors du repas qui précède la chasse soyez sobre tant en parole qu’en alcool. Les deux sont grisants et, lorsque l’on voit un perdreau double, on tire généralement entre les deux.

 

Sur quelque terrain banal ou réservé que le chasseur conduise son chien, il est un principe absolu qu’il ne doit jamais perdre de vue ; c’est le respect des récoltes.

Recette

Moules au muscadet

Pour 4 personnes : 2 litres de moules – 1 verre de muscadet – 1 carotte – 1 oignon – 2 gousses d’ail – 1 branche de thym – 3 feuilles de laurier – 1 brin de persil – 1 échalote – 1 noix de beurre – Sel et poivre.

 

Laver soigneusement les moules à l’eau courante. Rejetez les coquillages non fermés.

Epluchez et coupez en rondelles très fines la carotte, pelez et coupez en tranches l’oignon et l’échalote. Hachez les gousses d’ail.

Dans un grand récipient, laisser fondre la noix de beurre et jetez-t carotte, oignon, échalote, le thym et le laurier, l’ail. Faites revenir ces légumes quelques instants jusqu’à ce qu’ils se colorent. Salez et poivrez.

Versez le verre de muscadet et laissez-y cuire les légumes 2 à 3 minutes.

Jetez dans ce mélange à ébullition les moules, remuez de tout avec une grande cuillère de bois, couvrez en attendant que les coquillages s’ouvrent.

A ce moment, retirez les moules du feu et placez-les dans un grand plat creux.

Laissez réduire le liquide de cuisson quelques minutes à feu moyen.

Etirez du feu et attendez qu’il se repose 2 à 3 minutes.

Filtrez le liquide, arrosez-en les moules, et servez tr-s chaud après avoir parsemé les coquillages de persil haché.

 

– Si je peux encore me permettre, dit le responsable, on ferait mieux de les passer dans la trémie comme si rien n’était. On récupère la balle et on la remonte ici.

– Je vous laisse commissaire, dit la juge, tenez-moi au courant avant midi.

– Comptez sur moi Madame la juge.

– Lucien, sur  votre poste de contrôle, vous n’avez rien remarqué hier ou ce matin qui aurait pu vous …

– Commissaire, le poste sert simplement à voir  si le fond de la trémie est dégagé. Voyez par vous-même, c’est impossible de remarquer quelque chose.

Le grappin était arrivé au-dessus de la trémie. Lucien actionna l’ouverture des mâchoires et le commissaire vit l’image du fond de celle ci qui avait digéré son lot de déchets.

– Commissaire, dit le chef de centre qui voyait les camions-bennes  stationnés à la queue leu leu, vos hommes, vous pensez qu’ils vont arriver dans combien de temps.

– D’un instant à l’autre, par contre vous pouvez déjà faire monter les balles qui sont déjà sur les camions et celles qui commencent à être compactées et cerclées.

Une dizaine d’hommes de la police scientifique, masqués, bottés et vêtus de

combinaisons étanches blanches, étaient à pied d’œuvre. Dès que le fond de la fosse avait été entièrement analysé, ils avaient attaqués méthodiquement les balles une par une sous les yeux amusés des chauffeurs et employés qui avaient repris la marche quotidienne de leur travail. C’est en fin d’après midi, alors que Fleury avait remplacé le commissaire, appelé à la carrée, qu’après avoir passé au crible l’équivalent de soixante  balles cria.

– Bingo.

– On ne touche plus à rien, ordonna à Fleury. J’appelle le légiste et le commissaire.

C’était irréel, entre une bouteille d’eau de source compressée, un baril de lessive, une demi-douzaine

 

d’os de côtes de porc, de la moutarde, du ketchup dégoulinant sur la

chevelure blonde de la nièce du commissaire, le visage de Ludivine semblait supplier ceux qui la regardaient.

Le commissaire arriva. Sans dire un mot, il resta un moment prostré, puis demanda à Fleury que ses hommes poursuivent leur triste besogne.

– Patron, vous pensez que l’on va trouver autre chose

– Ce n’est pas impossible.

– Pourtant, suggéra Fleury, le meurtrier semble regrouper et jeter des éléments de même nature, deux têtes, deux mains, je pense qu’il faut chercher les pieds autre part.

– Tu as peut être raison.