22 avril 2020

suite

Vendredi 1 mai.

Le défilé des centrales syndicales, même en province n’était pas unitaire. Chacune occupait le pavé d’une partie de la ville et c’est au moment où Jean-Bernard au volant de la Mercedes de location allait s’engager dans le centre ville que les sympathisants de le C.G.T avec leurs drapeaux rouges, commençaient à se disperser.

Certains acharnés scandaient des slogans sans discernement et d’une autre époque. Les revendications étaient toujours les mêmes et les banderoles qui étaient

calligraphiées pour remémorer aux moins convaincus pourquoi ils manifestaient. La radio du véhicule branchée sur R .T.L  rendait compte du défilé de la capitale. Elayna en avait assez entendu et elle tourna le bouton à la recherche d’une autre station. Elle s’arrêta sur la voix d’un spiker d’une radio pirate qui se disait être Sigismond, roi de Bourgogne et avoir régné seulement de 513 à 526, car il avait été battu par le fils de Clovis et tué sur ordre de Clodomir. Il terminait son évocation en soulignant à ses auditeurs que da fête était à honorer en cette journée chômée et savait-on que Sigismond n’était pas un empêcheur de tourner en rond.

Elayna avait retenue une chambre dans un hôtel renommée au centre ville eu nom de Monsieur et Madame Géraud. En principe avec une carte de la région et un plan détaillé de la ville sur le plus long fleuve de France, il pensait arriver sans encombre à leur hôtel. Mais le service d’ordre de la manifestation les avait déroutés et ils s’étaient retrouvés sans s’en rendre compte au sud de la ville. Ils durent faire demi tour et par bonheur ils se retrouvèrent à un carrefour qui était à proximité de l’avenue principale. Ils l’empruntèrent et passant le pont enjambant l’affluent de la rive gauche qui descend du Massif Central, ils arrivèrent à une place. Là, la Jean-Bernard s’engagea à droite sur un boulevard où l’hôtel les attendaient.

Leur chambre située au deuxième étage donnait sur le boulevard, mais l’insonorisation était remarquable.

• C’est super nous allons êtes comme des rois, dit

• Elayna devant le lit à baldaquin.
• Chérie tu as vu la salle de bain ?

Jean-Bernard avait entrouvert la porte et foulait le carrelage en carrare veinuré.

• Vien voir, elle est spacieuse et de couleur pamplemousse. Comme tu les aimes.

Sans même avoir commencé à déballer leurs affaires, Elayna avait tournée les robinets de la baignoire et un flot continu commençait à la remplir. Elle se dirigea vers un support où trônaient des flacons de différentes fragrances. Elle  en prit un qu’elle ouvrit et laissa échapper trois gouttes de concentré de jojoba.

• Viens dit-elle, un bon bain va nous revigorer.

Jean-Bernard ne se le laissa pas dire deux fois. En un éclair il se retrouva assis entre les jambes d’Elayna. Elle passa ses bras autour des siens et commença à frotter lentement son thorax d’une éponge végétale.