22 mai 2020

• Qu’elles sont-elles ? Demanda Monsieur Géraud père.

Il s’agit des bâtiments  abritant l’imprimerie, et d’une société de location concernant tout le matériel de l’imprimerie.

A l’énumération, Elayna eut un léger sourire de satisfaction en pensant à la tête qu’allait faire Raoul Ganelon.

Thierry demanda la parole.

• Vous avez dit que nous étions tous concernés pour les dettes. Pouvez-vous-nous en dire plus.
• La loi, concernant la dévolution successorale a lieu dans l’ordre hiérarchique. D’abord les descendants :
• le fils, Thierry, puis sa petite fille, Ashley. Ensuite les parents : Monsieur jean Géraud, et Madame Bernadette Géraud née Bernadette Martineau. Puis les collatéraux privilégiés : son frère Cyrille, ses sœurs, Sabryna et Aurélye. Sont concernés aussi les neveux, nièces, petits-neveux, petites-nièces. Puis après dans l’ordre, les aïeuls, bisaïeuls. C’est à dire les grands-parents et arrière-grands-parents, et les collatéraux ordinaires, donc les oncles, les tantes, les cousins, etc.

• Ce document est l’arbre généalogique que le défunt avait réalisé et que nous devrons vérifier avec votre concours.
• Cela ne s’arrête donc jamais, s’exclama le père de Jean-Bernard.
• Cela s’arrête quand même au sixième degré de parenté. Ensuite la loi dit que la succession revient à l’état, quand il s’agit bien évidemment de biens, répondit Maître Pralon avec un léger sourire aux lèvres. C’est pourquoi le défunt insiste énormément sur ce point délicat, dans son testament olographe.
• Donc, dit Thierry, tous autant que nous sommes ici, nous devons refuser la succession.
• Vous ne devez pas perdre de vue que vous pourriez être redevable de toutes ses dettes. Refusez tout en bloc.